2.5 Conséquences globales pour l'environnement

Table des matières - Précédente - Suivante volume

Outre les émissions spécifiques du textile faisant l'objet de ce dossier, on enregistre des charges polluantes communes à d'autres branches de l'industrie.

· Chaufferies

La consommation d'énergie calorifique est relativement élevée durant l'ennoblissement (~ 13 kWh/kg de marchandise). Les capacités de chauffage des chaudières requises pour la chaleur de processus (vapeur, eau chaude) et le chauffage des locaux sont en règle générale de l'ordre de 6 à 10 MW (9 - 15 t de vapeur/h). D'autre part, les entreprises qui ont besoin à la fois d'énergie et de chaleur utilisent un système de production combinée de chaleur et d'électricité afin d'améliorer le rendement énergétique. Le dossier de l'environnement "Centrales thermiques" fournit de plus amples informations sur ces installations.

· Installations de préparation de l'eau

Les eaux de surface, de puits ou de robinet possèdent rarement les qualités (absence de fer, absence de manganèse, douceur, clarté) requises pour être utilisées comme eaux de procédé dans l'ennoblissement textile (lavage et teinture). En règle générale, les eaux de lavage rejetées lors de la régénération des installations d'eau sont très chargées en sels et doivent être acheminées vers des installations d'épuration totale ou partielle avec les eaux de procédé.

· Transports et circulation

Flux des marchandises: Les quantités importantes de matières premières impliquent des flux continuels de marchandises (approvisionnement en matières premières et livraison des produits finis), et des manutentions internes entre les différents niveaux de fabrication.

Circulation des personnes: L'industrie textile pratique souvent les deux ou les trois-huit. Au moment du changement d'équipe, la circulation aux abords de l'entreprise peut donc s'intensifier.

En ce qui concerne l'impact sur l'environnement et les mesures de protection, le lecteur se référera aux dossiers environnementaux "Planification de la localisation des activités industrielles et commerciales" et "Aménagement des transports et communications".

· Aspects socio-économiques et socioculturels

Les installations de production textile, aux différents niveaux de fabrication - filature, tissage, tricotage, ennoblissement - sont aujourd'hui des entreprises à fort coefficient de capital (contrairement au secteur de la confection où les salaires constituent encore le facteur de coût essentiel).

Par suite de la forte mobilisation de capitaux, les machines tournent sur 3 ou parfois 4 postes, 24 heures sur 24, surtout dans le secteur du filage et du tissage, voire le week-end dans certains ateliers. Aujourd'hui encore dans les pays industrialisés, une entreprise moyenne de structure verticale, avec atelier de filage, de tissage et d'ennoblissement, emploie 300 personnes travaillant en trois équipes pour une production de 6 millions de mètres linéaires/an.

La part des effectifs féminins a fortement baissé. Malgré tout, les structures familiales traditionnelles sont fortement perturbées par le fonctionnement à plusieurs postes. La structure des effectifs a évolué, le personnel est mieux formé, et les cadres sont obligés de suivre régulièrement des stages de formation continue.

Les textes législatifs, ainsi que les modalités d'application des réglementations dans chaque pays, exercent une influence considérable sur l'impact écologique d'une entreprise textile.

Il s'agit d'une part des décrets relatifs à la pollution de l'eau, de l'atmosphère et des sols, et à l'utilisation rationnelle de l'énergie ; d'autre part de la réglementation relative aux conditions de travail. On énumérera ici l'insuffisance, voir l'inexistence, des mesures de sécurité sur le lieu de travail et des mesures de protection de l'environnement, les journées de travail trop longues, les très bas salaires et le travail des enfants. Ces facteurs influencent à leur tour la qualité de vie des personnes concernées ainsi que la situation économique de l'industrie textile en général.

3. Aspects à inclure dans l'analyse et l'évaluation des effets sur l'environnement

3.1 Lutte contre la pollution atmosphérique

Chez les personnes ayant subi une exposition prolongée, la poussière ultra-fine rejetée par les filatures de coton peut entraîner une affection des voies respiratoires et des poumons, la byssinose. Pour cette raison, les pays industrialisés fixent des concentrations maximales en poussière, variables d'un pays à l'autre, mesurées et évaluées selon des méthodes différentes (valeurs MAK en RFA, règles OSHA aux Etats-Unis).

- Allemagne, Suisse : 1,5 mg/m3 de la teneur totale en poussière
- Etats-Unis, Australie : 0,5 mg/m3 de poussière ultra-fine
Pays-Bas : 15 mm dans les ateliers de préparation
0,2 mg/m
3 de poussière ultra-fine dans la filature
- Grande-Bretagne : 0,5 mg/m3 de la teneur totale en poussière
Suède : sans fibres.

L'exploitation des chaudières et, depuis peu, des séchoirs (rames) est soumise aux Instructions Techniques sur le maintien de la pureté de l'air "TA-Luft" et requiert donc un agrément préalable.

Pour d'autres émissions, pour la plupart gazeuses, pouvant être toxiques, les concentrations maximales aux postes de travail (valeurs MAK) définies par le groupe de recherche allemand (deutsche Forschungsgemeinschaft) doivent être respectées.

Tableau 2
Principales sources de rejets atmosphériques dans les entreprises textiles

Procédé/préparation substrat Matières émises Remarque/ contre-mesure
Séchage et thermofixage d’articles synthétiques texturés lavés Composants minéraux issus des huiles de bobinage volatilisées Marchandise lavée, env. 0,3% du poids de marchandise, selon la teneur résiduelle en graisse. En cas de charges élevées, nettoyage de l’eau par refroidissement et séparation aérosol, lavage d’air ou postcombustion thermique.
Teinture par dispersion sous pression atmosphérique Véhiculeurs (hydrocarbures halogénés aromatiques) Passage dans des inst. HT et procédé thermosol (sans carrier) la plupart du temps possible. Peut être éliminé par laveur à grand débit ou par postcombustion thermique.
Séchage et fixation après impression Composants d’essence lourde issus des épaississants d’émulsion de l’impression des pigments Ont été largement remplacés par des épaississants sans essence. Elimination avec des filtres sur charbons actifs ou une postcombustion thermique.
Séchage et fixation après teinture et traitement hydrofuge Vapeurs et matières odorantes (assouplissants cationiques, quelques colorants, etc.), paraffine Surtout à haute température (thermosol), des substances organiques peuvent être rejetées sous forme de vapeurs ou sublimées. Elimination par lavage d’air avec additifs chimiques adsorbants.
Séchage après application d’une résine synthétique (condensé de mélanine, amino-aldéhyde formique) Aldéhyde formique Physiologiquement sujets à caution, mais les réticulants pauvres en aldéhyde formique ne posent pas de problème. N’est plus utilisé que pour de rares articles.
Séchage après traitement avec un solvant Solvants Dans les procédés de prélavage, de nettoyage ultérieur et d’impression. A éliminer par condensation ou à l’aide de filtres sur charbons actifs.

3.2 Lutte contre le bruit

Dans les filatures et les ateliers de tissage, le bruit constitue un problème sérieux. Comme signalé au point 2.2, on y enregistre des niveaux de bruit de 70 à 110 dB(A).

En Allemagne, la réglementation à respecter est celle de la directive 2572 de l'association des ingénieurs allemands (VDI) "Bruits des machines textiles". /25/

Aujourd'hui, pour protéger la santé du personnel, les directives relatives aux postes de travail et la directive VDI 2058, page 2, recommandent de mettre à la disposition du personnel une protection acoustique individuelle (casque anti-bruit, obturateurs d'oreille) à partir de 85 dB(A). Au delà de 90 dB(A), celle-ci devient obligatoire.

Grâce à l'isolation des bâtiments, exigée systématiquement aujourd'hui (VDI 2571), la diffusion du bruit vers l'extérieur des bâtiments est relativement faible. La norme DIN 18005 est applicable en Allemagne en cas d'exploitations à proximité de zones d'habitation /23/. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la distance minimum entre les lieux de production textile et les zones d'habitation est fixée par le "Décret sur les distances" du ministère du Travail, de la Santé et des Affaires sociales /26/.

3.3 Lutte contre la pollution des eaux

· Paramètres de pollution des effluents

Parmi les matières contenues dans les eaux usées, on opère une distinction entre la fraction décantable et la fraction biologiquement ou chimiquement oxydable. Les composés organochlorés et les matières toxiques sont parfois pris en compte, par exemple certains métaux lourds utilisés par les ennoblisseurs.

En Allemagne, l'industrie des textiles est soumise aux dispositions de l'annexe 38 de la réglementation sur les eaux usées en ce qui concerne la production et l'ennoblissement textiles /5/. Cette annexe prescrit des seuils à respecter pour les eaux résiduaires rejetées en aval de l'installation de traitement des eaux, les valeurs prescrites ne devant pas être obtenues par dilution ou mélange.

Les principaux paramètres de pollution sont présentés ci-après dans leurs grandes lignes.

Pour les rejets indirects, les règles à respecter sont celles définies comme "pouvant être obtenues en fonction de l'état de la technique" ; dans le cas des rejets directs, les exigences définies comme celles "généralement admises dans le domaine technique" viennent s'y ajouter.

Le projet de l'annexe 38 de la réglementation des eaux usées visée ci-dessus énonce les seuils maxima suivants pour les effluents des industries textiles (à l'exception des effluents du lavage de la laine brute, des systèmes de refroidissement, de la fabrication de pochoirs et du nettoyage à sec, soumis à des réglementations spéciales)

- Seuils prescrits selon les "règles généralement admises de la technique" (pour les rejets directs)

DCO 160 mg/l Nitrate d’ammonium 10 mg/l
DBO5 25 mg/l Aluminium 3 mg/l
Fer 3 mg/l Phosphore total 2 mg/l

 - Seuils prescrits "en fonction de l'état de la technique" (pour les rejets directs et indirects)

Cu 0,5 mg/l AOX 0,5 mg/l
Cr VI 0,5 mg/l HCHV 0,1 mg/l
Ni 0,5 mg/l Chlore libre 0,3 mg/l
Pb 0,5 mg/l HC 15 mg/l
Zn 2 mg/l Sulfure 1 mg/l
Sn 2 mg/l Sulfite 1 mg/l
GF 2 facteur de dilution    
Coloration jaune 436 nm 7m-1
  rouge 525 nm 5m-1
  bleu 620 nm 3m-1

- Caractéristiques générales des effluents

Température 35°C max. au point de déversement
pH 6 - 9 au point de déversement
Matières décantables 1,0 ml/l après 0,5 heure de dépôt
Odeur absence d'odeurs incommodantes
Coloration absence de coloration visible des eaux

Abréviations:

- DCO Demande chimique d'oxygène
- DBO5 Demande biochimique d'oxygène en 5 jours
- GF Toxicité pour les poissons
- AOX Composés organiques halogènes adsorbables
- HCHV Hydrocarbures halogènes volatils
- HC Hydrocarbures
- EDTA Ethylèndiamine triacétique
- NTA Acide nitrilotriacétique
- PVP Polyvinylpyrrolidone

Le rejet des substances suivantes, mélanges etc., est formellement interdit, que ce soit sous forme d'eaux résiduaires ou dans les eaux résiduaires:
- Chromates (VI) issus de l'oxydation des colorants au soufre ;
- Véhiculeurs organochlorés ;
- Solvants organochlorés ;
- Arsenic et mercure, ainsi que leurs dérivés issus de leur utilisation comme conservateurs ;
- Concentrés nocifs tels que les résidus d'encollage, d'apprêt, de pâte d'impression, de colorants, de produits chimiques, d'additifs textiles et de colorants dans les bonbonnes ;
- Tensioactifs qui ne satisfont pas à la Loi allemande sur la compatibilité des produits de lavage et de nettoyage avec l'environnement (WRMG) /22/.

Toutes ces matières doivent être collectées, et si cela est techniquement possible, réutilisées ou éliminées de façon réglementaire.

Pour les flux partiels d'eaux usées, en particulier provenant des secteurs: désencollage, blanchiment, impression, teinture, apprêt, enduction et collage, ainsi que du secteur du nettoyage des fûts et des bonbonnes, des seuils ont été définis pour identifier les besoins de traitement. Si une même unité mécanique réalise successivement plusieurs processus, l'effluent résultant de chaque processus doit être considéré comme un flux partiel.

Seuils définissant la nécessité du traitement de flux partiels d'effluents:

AOX 3 mg/l Cr 2 mg/l
HCHV 1 mg/l CrVI 0,5 mg/l
HC 50 mg/l Zn 10 mg/l
Cu 2 mg/l Sn 10 mg/l
Ni 2 mg/l    

Le seuil pour le paramètre AOX est de 8 mg/l (jusqu'au 31/12/1996 au plus tard) pour le blanchiment au chlore permettant d'obtenir un blanc plus intense et pour le traitement antifeutrant de la laine.

En Allemagne, toutes les analyses et tous les mesurages nécessaires pour quantifier les polluants cités sont normalisés (normes DIN).

Tableau 3
Méthodes de mesurage des paramètres des eaux usées en aval des installations de traitement

Paramètre Méthode
- Matières filtrables DIN 38409-H2-2/3 (édition juillet 80)
- Matières décantables DIN 38409-H9-2 (édition juillet 80)
- DCO sur échantillon décanté DIN 38409-H41 (édition déc. 80)
- DBO5 sur échantillon décanté DEV H5A2 (fasc. n° 4 1966) avec inhibition supplémentaire de la nitrification à 0,5 mg/l
- Toxicité pour les poissons, facteur GF, dans l’échantillon non décanté DIN 38412-L20 (édition déc. 80)
- Zinc, cuivre, chrome DIN 38406-E21 (édition sept. 80)
- Nitrates d’ammonium dans l’échantillon homogène non décanté DEV E5.2 (fascicule n°7, 75)
- Chlore actif dans l’échantillon filtré DEV G4.1.b (fascicule n°7, 75) Filtres en fibres de verre
- Sulfure total dans l’échantillon non décanté DEV D 7b (fascicule n°7, 75)
- Sulfite total dans l’échantillon non décanté DEV D 6.2 (fascicule n°1, 60)
- Hydrocarbures dans l’échantillon homogène décanté DIN 38409-H18 (édition fév. 81)

4. Interactions avec d'autres domaines d'intervention

En relation étroite avec la production végétale (fibres naturelles), l'industrie des fibres (fibres artificielles) et l'industrie chimique (produits chimiques, colorants, additifs) en ce qui concerne les matières premières, l'industrie textile est fortement influencée par l'industrie de l'habillement pour ce qui est des ventes de ses produits.

Par ailleurs, d'autres domaines d'intervention connexes ont déjà été évoqués à d'autres endroits du présent exposé.

5. Appréciation récapitulative de l'impact sur l'environnement

Dans le cas d'un projet d'investissement dans le secteur de l'industrie textile, il importe de tenir compte de toute une série de critères relatifs à l'environnement dès la phase de sélection du site. Notamment dans les pays producteurs de matières premières, les retombées écologiques de la production méritent une attention particulière. Si des conflits apparaissent, leur maîtrise sera d'autant facilitée que l'on aura pris soin d'intégrer très tôt les groupes de population concernés, notamment les femmes.

On accordera la plus grande attention aux effets sur l'environnement des entreprises de lavage de la laine brute et d'ennoblissement des textiles. Alors que pour les premières, le problème se situe au niveau de la pollution des effluents, les projets d'ateliers d'ennoblissement obligent à tenir compte de l'importante consommation d'eau et d'énergie, de l'utilisation de grandes quantités de produits chimiques, de la pollution des effluents aqueux et gazeux ainsi que de l'élimination des déchets. Dans ce secteur, la mise en place d'un responsable interne de l'environnement devrait être prévue.

De nos jours, l'état de la technique en ce qui concerne les procédés, les équipements, l'approvisionnement en matières premières ainsi que l'élimination des déchets permet l'exploitation d'unités de production de textiles compatible avec l'environnement à tous les stades de fabrication, à condition bien sûr que des techniques appropriées soient mises en oeuvre. Ceci implique l'existence de textes législatifs allant dans ce sens et dont l'application fait l'objet d'une surveillance systématique.

En ce qui concerne l'impact sur l'environnement socio-économique des projets textiles, il convient d'attirer l'attention sur les exigences sans cesse croissantes en matière de qualification des effectifs dans ce domaine. L'importante mise de capitaux des entreprises modernes, largement automatisées, de la filature, du tissage et du tricotage se traduit par une maximisation des temps de fonctionnement des machines, si bien que la marche à plusieurs équipes, la plupart du temps 7 jours sur 7, est de règle.

Une attention particulière doit être accordée aux aspects socioculturels et socio-économiques de ce mode d'exploitation et aux textes législatifs le réglementant.

6. Bibliographie

/1/ Düring, G.: VDI-Berichte n° 310, 1978.

/2/ Technische Anleitung zur Einhaltung der Luft - TA-Luft vom 27.02.86 (Instructions Techniques sur le maintien de la pureté de l'air) ; Gemeinsames Ministerialblatt GMBI 1986.

/3/ Jahrbuch 1988 und 1990 Gesamtverband der deutschen Textilveredlungsindustrie, TVI-Verband EV.

/4/ Achtunddreißigste Allgemeine Verwaltungsvorschrift über Mindestanforderungen an das Einleiten von Abwasser in Gewässer (Textilherstellung) - 38. AbwasserVwV - vom 5. September 1984, GMBI 1984.

/5/ Anhang 38 zur Allgemeinen Rahmenabwasser-verwaltungsvorschrift für die Textilherstellung-Entwurf vom 20. Dez. 1990.

/6/ Dr. Heimann, S.: Textilhilfsmittel und Umweltschutz; Melliand Textilberichte, 7/1991.

/7/ Natke, H.G., Thiede, R., Almer, K.: Curt-Risch-Institut für Dynamik, Schall- und Meßtechnik, Universität Hannover: Untersuchungen der von Webereien ausgehenden Schwingungsemissionen und Hinweise zur Websaal-Bauplanung. Verband der Nord-Westdeutschen Textilindustrie Münster; Zeitschriftenreihe Heft 66, 1985.

/8/ Trauter, R.: Rückgewinnung und Wiedereinsatz von Webschichten mittels dynamisch geformter Membranen; Chemiefasern/Textilindustrie 37/89, 1987.

/9/ DIN 38409-H14-H14; Deutsche Einheitsverfahren zur Wasser-, Abwasser- und Schlamm-Untersuchung: Bestimmung der absorbierbaren organisch gebundenen Halogene (AOX).

/10/ Zweite Verordnung zur Durchführung des Bundes-Immissionsschutzgesetzes (Verordnung zur Emissionsbegrenzung von leichtflüchtigen Halogenkohlenwasserstoffen - 2. BlmSchV vom 21. April 1986); Bundesgesetzblatt 1986, Teil 1.

/11/ Kolb, M., Funke, B.: Die Entfärbung von textilem Abwasser mit Fe(II) + Ca(OH)2; Vom Wasser Bd. 65, 1985.

/12/ Wysocki, G.; Höke, B.: Chemie-Technik, 1974.

/13/ Oehme, Ch.: Trägerbiologien in der Abwassertechnik; Chem.-Ing.-Techn. 56, 1984.

/14/ Croissant, B.: Efferenn, K.; Frahne, D.: Reaktivfarbstoffe im Abwasser - sind sie durch ein bakterielles Symbiosesystem abbaubar? Melliand Textilberichte, 1983.

/15/ Erlaß über Richtlinien für die Anforderungen an Abwasser bei Einleiten in öffentliche Abwasseranlagen vom 28. Juni 1978.

/16/ Wiesner, J.; Jochen, E.: Energieverbrauch und Möglichkeiten rationeller Energienutzung in der Verarbeitenden Industrie in Baden-Württemberg: Textilindustrie, Informationen zur Energiepolitik, Heft 11c, Wirtschaftsministerium von Bad.-Württ., Stuttgart, 1978.

/17/ Reetz, H.: Europäische Abwasserregelungen im Vergleich; Melliand Textilberichte, 11/1991.

/18/ Christ, M.: Wärmerückgewinnung und Abluftreinigung bei der Textilveredlung; Textilpraxis International, 46/1991.

/19/ Änderung der 4. BImSchV N° 5.3 - Genehmigungspflicht für Anlagen der Textilveredlung und von Feuerungsanlagen.

/20/ Arbeitsgruppe "Abwasserreinigung" J. Janitza, S. Koscielski, M. Schnabel des ITV (Institut für Textil- und Verfahrenstechnik Denkendorf) Behandlung von Textilabwässern im Betrieb; Textilpraxis International, November 1991.

/21/ Gesetz zur Ordnung des Wasserhaushaltes (Wasserhaushaltsgesetz - WHG) vom 23.09.1986.

/22/ Gesetz über die Umweltverträglichkeit von Wasch- und Reinigungsmitteln vom 05.03.1987.

/23/ DIN 18 005; Schallschutz im Städebau, Planungsrichtlinien.

/24/ VDI 2058 (directive de l'association des ingénieurs allemands) ; Beurteilung von Arbeitslärm am Arbeitsplatz hinsichtlich Gehörschäden.

/25/ VDI 2571 + 2572 (directives de l'association des ingénieurs allemands) ; Schallabstrahlung von Industriebauten.

/26/ Abstandserlaß (RdErl. d. Ministers für Arbeit, Gesundheit und Soziales NW vom 09.03.1982).

/27/ Verordnung zur Eigenüberwachung von Abwasser, Bayern (AbwEV) vom 09.12.1990.

/28/ ITMF; International Textile Manufacturers Federation - International Textile Shipment Statistics, Vol. 14/1991.

/29/ World Bank: Environmental Guidelines; Washington 1988, p. 451 ff.


Table des matières - Précédente - Suivante volume