3.3 Eaux usées

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Dans le cas du raffinage de l'huile brute, il faut s'attendre à un volume d'eaux usées de 10 à 25 m3/t du produit à traiter (voir tableau 3, extrait de la 4e ordonnance administrative allemande sur les effluents aqueux "AbwVwV"). Les principales substances contenues dans les eaux usées sont les suivantes:

- sulfate de sodium ou chlorure de sodium,
- phosphate de calcium,
- acides gras (en partie savons de calcium),
- monoglycérides, diglycérides et triglycérides,
- glycérine,
- protéines,
- lécithine,
- aldéhydes,
- cétones,
- lactones,
- stérols.

Le volume des eaux usées produites par une raffinerie peut être réduit de jusqu'à 90% par recyclage de l'eau de condensation des vapeurs. Ce recyclage se traduit néanmoins par une demande chimique d'oxygène élevée dans l'eau recyclée. Il convient d'en tenir compte lors de la définition des valeurs limites pour le rejet final des eaux usées de raffinerie. Malgré cette DCO plus élevée, le recyclage de l'eau se traduit néanmoins par une diminution de la pollution des eaux usées. Etant donné l'espace requis, les besoins élevés en énergie et les problèmes liés à l'élimination des boues, le traitement biologique ne saurait actuellement être considéré comme le procédé d'épuration le plus moderne selon les règles en usage dans la technique.

En Allemagne, le contrôle des eaux usées est soumis à la 4e ordonnance administrative allemande "AbwVwV" fixant les valeurs limites de rejet pour les effluents aqueux du traitement des graines oléagineuses ainsi que du raffinage des graisses et huiles alimentaires.

Les valeurs de rejet auxquelles doivent satisfaire les eaux usées sont regroupées dans le tableau 4. Dans les entreprises qui disposent d'un système biologique d'épuration des eaux usées, une demande biologique d'oxygène de 25 mg/l en 5 jours (DBO5) et une demande chimique d'oxygène (DCO) de 100 mg/l sont prescrites .

Tableau 4
Valeurs limites de rejet, fixées par la 4e ordonnance administrative allemande sur les effluents aqueux "AbwVwV"

Paramètre Débit d'eaux usées Matières décantables DCO Matières extractibles
Unité m3/t (1) mg/l mg/l*) mg/l*)
Type d'échantillon   Echantillon ponctuel 2 h
24 h
2 h
24 h
Traitement des graines oléagineuses 10 0,3 200
170
20
20
Raffinage de l'huile brute pour la fabrication d'huile de table 10

10 - 25

0,3

0,3

250
230

200
170

50
40

30
20

Procédé d'analyse   DEV H 2.2

(2)

Annexe à la 2e ordonnance administrative allemande sur les effluents aqueux "AbwVwV" du 10-01-80 (3) DEV H

17/18-1

Interprétation des valeurs mesurées   Valeur indivi-duelle ou moyenne (4) Valeur indivi-duelle ou moyenne (4)  

*) en 2 ou 24 heures

(1) Produit utilisé

Les produits suivants sont utilisés dans le raffinage de l'huile brute pour la fabrication d'huiles et de graisses alimentaires:

- Huile brute obtenue par extraction
- Charges défectueuses et retournées qui subissent un nouveau raffinage

(2) Procédé standardisé allemand pour l'analyse de l'eau

(3) Si la valeur limite fixée pour les matières décantables est dépassée dans un échantillon ponctuel, on peut utiliser 0,3 ml/l pour le calcul de la moyenne arithmétique à condition que la matière sèche des substances pouvant être éliminées par filtration (DEV H2.1) ne dépasse pas 30 mg/l.

(4) Détermination sur l'échantillon après décantation.

Pour l'évacuation des eaux acides provenant de l'élimination des savons, on devra appliquer les valeurs indiquées dans le tableau 5.

Tableau 5
Valeurs limites pour l'évacuation des eaux acides provenant de l'élimination des savons

Quantité 0,3 m3/t d’huile
Température maximale 3°C
pH 6,0 - 9,0
Matières décantables en 30 minutes 10 mg/l
Graisse 250 mg/l
SO4 600 mg/l

Chaque huilerie dispose généralement de son propre laboratoire, qui effectue régulièrement des contrôles selon des méthodes de mesure normalisées. Les DCO et DBO ainsi que les déchets spéciaux, les matières solides dissoutes et les huiles et graisses devraient faire l'objet d'une surveillance permanente. Des contrôles réguliers de température devraient, en outre, être effectués sur le site.

La Banque mondiale émet par ailleurs les recommandations suivantes pour les effluents dont il est question ici:

- Il est de manière générale déconseillé de déverser l'eau de refroidissement dans le milieu récepteur ; si un recyclage est impossible, elle ne devra être rejetée que si cela ne fait pas augmenter de plus de 3° C la température de l'émissaire.
- Le pH des eaux usées et des déchets liquides doit être maintenu constant entre 6,0 et 9,0.
- La DBO des eaux usées doit être inférieure à 100 mg/l.
- La DCO des eaux usées doit être inférieure à 1000 mg/l.
- Les matières solides dissoutes dans l'eau ne doivent pas dépasser 500 mg/l.
- On devra prévoir des possibilités supplémentaires de stockage, ainsi que des aires adéquates pour le cas où des solvants, des lessives ou des acides viendraient à s'échapper de leurs conteneurs. Par ailleurs, il faudra installer les équipements adéquats pour faire face à la situation en cas d'accident.

3.4 Déchets

La définition des types de déchets conformément à l'art. 2 de la loi allemande sur les déchets est, en ce qui concerne les entreprises productrices d'huiles et de graisses, régie par l'ordonnance sur la détermination des déchets et résidus (Verordnung zur Bestimmung von Abfällen und Reststoffen). Une autre classification des types de déchets par code déchets est fournie dans la brochure d'information LAGA du groupe de travail du même nom. Ici, les groupes de déchets 52 (acides, solutions alcalines, concentrés) et 55 (solvants organiques, peintures, vernis, colles, mastics et résines) doivent être pris en compte.

3.5 Sol

Des problèmes de contamination du sol durant la fabrication d'huiles et de graisses végétales ne sont à craindre que si les déchets et les eaux usées ne sont pas évacués de façon réglementaire (cf. également points 3.3 et 3.4).

3.6. choix du site

Pour le choix du site, on aura à tenir compte des aspects suivants:

- L'installation ou le complexe doivent être implantés à l'écart des zones écologiquement sensibles (zones humides, aires protégées, parcs nationaux, etc.).
- Les autorités locales chargées de la sauvegarde des ressources naturelles devraient être associées le plus tôt possible au processus de sélection du site.
- Le lieu d'implantation ne doit pas être situé à proximité immédiate d'agglomérations à cause des odeurs gênantes. Les installations doivent d'une manière générale être implantées sur des hauteurs dominant la topographie locale. Ces hauteurs ne doivent pas se trouver dans des zones balayées par les vents et les vents dominants doivent passer à l'écart des zones habitées. Des analyses climatiques et météorologiques locales pourront fournir les informations nécessaires à cet égard.
- L'installation ou le complexe devrait être implanté à proximité d'eaux de surface (cours d'eau de préférence); ces eaux doivent avoir une capacité maximale de dissolution et d'absorption vis à vis des eaux usées.
- Les eaux usées doivent pouvoir être réutilisées après un traitement minimum par l'agriculture et les industries de la zone d'implantation.
- L'installation ne doit être implantée sur le périmètre d'une commune que si les effluents peuvent être traités dans le système communal de traitement des eaux usées.

Les installations de traitement pour fruits charnus sont implantées directement dans les régions de culture car ces fruits exigent des temps de transport courts après la récolte. La limite inférieure de rentabilité de ces installations se situe entre 15 et 20 t de matière utilisée par jour dans les pays industriels.

Les graines oléagineuses ainsi que les fruits à coque doivent parfois être acheminés sur de longues distances avant d'atteindre les industries de traitement. La capacité de traitement des presses commence à environ 200 t/jour, celle des installations d'extraction par solvants à env. 100 t/jour. Des capacités de 1000 à 2000 t/jour sont néanmoins courantes dans les pays fortement industrialisés. Les installations de raffinage sont rentables à partir de 50 t/jour. Dans les pays industriels, ces installations ont une capacité allant de 100 à 300 t/jour. Lors de la définition des capacités nécessaires, il conviendra d'examiner s'il ne vaudrait pas mieux (dans l'intérêt de la protection de l'environnement et de la politique d'emploi) implanter des petites unités décentralisées plutôt qu'une grande installation. Les installations d'épuration des eaux usées et des gaz résiduaires ainsi que l'évacuation des déchets peuvent elles aussi être décentralisées au même titre que le contrôle technique en laboratoire.

3.7 Transports

Une décentralisation du traitement peut aider à éviter les inconvénients caractéristiques des grandes installations: augmentation du trafic, ce qui a pour effet de perturber la circulation et de détériorer les voies de communication tout en favorisant chez les usagers des comportements néfastes, sans oublier le bruit, la pollution atmosphérique, les encombrements et l'augmentation des risques pour les piétons du fait des camions qui transportent les matières premières ou les produits en direction ou en provenance des installations. Ici, il conviendra d'effectuer une étude du secteur des transports et de la circulation, afin de définir des itinéraires de délestage, d'analyser les problèmes et d'y trouver des solutions si besoin est.

4. Interactions avec d'autres domaines d'intervention

L'extraction d'huile brute fournit comme sous-produits des tourteaux ou des fines. Ces produits sont fréquemment transformés en aliments pour le bétail dans la même entreprise (voir dossier "Production animale").

Etant donné que le raffinage donne des savons et des acides gras, on pourra rattacher une savonnerie à l'usine de fabrication d'huile. Le problème de la vente des acides gras et de l'élimination du soapstock (eaux acides) est ainsi résolu. De même, la fabrication d'huiles de table dans la raffinerie peut être combinée avec la fabrication de graisses pour fritures, de shortenings et de margarines.

Des installations de conditionnement sont bien souvent rattachées aux raffineries car les huiles et graisses alimentaires ne sont pratiquement plus vendues que sous emballage. Ces installations de conditionnement ont pour avantage que les huiles et les graisses ne rancissent pas si elles sont emballées immédiatement et que les eaux usées résultant du remplissage peuvent être traitées et évacuées avec les autres eaux usées (voir dossier "Assainissement").

L'extraction et le raffinage des huiles végétales dans les petites et grandes installations nécessitent de la vapeur d'eau, ce qui explique que les moulins à huile et les raffineries aient fréquemment leurs propres installations de production de vapeur. La réglementation du pays d'implantation en ce qui concerne les chaudières de grande puissance doit être observée dans ce cas (en Allemagne: Instructions Techniques sur le maintien de la pureté de l'air "TA-Luft").

5. Appréciation récapitulative de l'impact sur l'environnement

5.1 Extraction de l'huile brute

La fabrication d'huiles végétales à partir de fruits et graines s'accompagne au cours des opérations de nettoyage, de broyage et de conditionnement de dégagements de poussières qui peuvent être éliminées par des cyclones centrifuges. La production des tourteaux est également génératrice de poussières, qui peuvent alors être évacuées de la même manière.

Etant donné que ces poussières sont d'origine végétale, on les laisse se dégrader biologiquement, sans qu'il soit nécessaire de prendre des mesures supplémentaires de protection de l'environnement (petites installations) ou on s'en sert comme engrais (tourteaux de graines de ricin). Etant donné l'odeur désagréable qu'elles dégagent, ces installations ne doivent néanmoins pas être implantées à proximité de zones d'habitation. Ceci vaut également en présence de quantités importantes de poussières (grosses installations), qui doivent être collectées après séparation et mises en décharge.

L'extraction et la cuisson des fruits oléagineux donnent des quantités importantes d'eaux usées qui sont biodégradables, mais ont une demande élevée d'oxygène. C'est pourquoi il est nécessaire de procéder à un nettoyage mécanique préalable, au cours duquel les sédiments qui se déposent sont prélevés de temps à autre.

Toutes les eaux usées d'un moulin à huile devraient passer par des séparateurs d'huile avant d'être évacuées car des quantités abondantes d'eaux usées renfermant des huiles végétales entraînent la formation d'une mince couche d'huile qui s'oppose à l'oxygénation de la masse liquide. Les eaux usées qui renferment trop d'huile doivent en outre être traitées dans une installation d'épuration biologique dans laquelle les substances organiques peuvent être dégradées par apport continuel d'air (oxygène).

Dans le cas de l'extraction par solvant, les effluents gazeux peuvent contenir des solvants. Ces effluents doivent être contrôlés afin de ne pas dépasser les quantités maximum autorisées de solvant pouvant être cédées à l'environnement.

5.2 Raffinage de l'huile brute

Le raffinage des huiles et graisses végétales brutes donne des quantités importantes d'eaux de condensation qui sont amenées à un séparateur d'huile pour être évacuées. Après avoir traversé un refroidisseur, l'eau est ramenée à la raffinerie. L'excédent d'eau de condensation peut être déversé dans les eaux environnantes après avoir été traité dans des installations d'épuration biologiques où les substances organiques sont dégradées.

Le fractionnement du soapstock en acides gras donne des eaux acides qui ne peuvent pas être recyclées. Avant d'être évacuées dans des installations d'épuration ou dans des eaux naturelles, elles doivent subir un traitement particulier (neutralisation) car elles sont acides et renferment non seulement de la graisse et des mucilages, mais aussi des ions de sulfates. Ceux-ci ne doivent pas dépasser une certaine valeur, car ils provoquent une salinisation des effluents et risquent de détruire les canalisations en béton.

On considère qu'il est possible d'éviter totalement le déversement des eaux usées et des substances nocives dans les eaux de surface en recourant à l'une des mesures suivantes:

Lors de la fabrication des huiles et graisses, l'émission de substances polluantes, qui sont rejetées à l'atmosphère ou déversées dans le milieu récepteur, dépend dans une large mesure du contrôle des rejets et de l'application des mesures visant à les réduire. Une surveillance permanente du fonctionnement de l'installation s'impose si l'on veut être certain que les valeurs limites pour l'évacuation de substances nocives sont bien respectées. La formation du personnel doit être assurée par des mesures continuelles de formation et de perfectionnement. Il est recommandé de faire bénéficier les femmes d'une formation sur mesure, les initiant à des tâches relatives à la sauvegarde de l'environnement.

Etant donné les répercussions négatives que tout particulièrement les installations de grande capacité peuvent avoir sur l'environnement et sur la santé, il y aura lieu de désigner au sein de l'entreprise un préposé à la sécurité et à l'environnement. Les femmes concernées devraient également participer à la sélection de ce préposé.

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